Ce mardi 22 septembre 2020, le président de la République, en l’occurrence Jovenel Moïse a procédé à l’installation du Conseil Électoral Provisoire (CEP) au palais national malgré les grognes de la population. En effet, les neuf membres formant le CEP s’étaient bien présentés pour recevoir les honneurs du Chef de l’État.

Pour la circonstance, le numéro Un de la magistrature suprême d’Haïti a fait savoir que c’est le moment de stabilité. Car, sans laquelle aucun pays ne peut fouler le seuil du développement. Et, cette stabilité ne peut venir que des élections. Il a entre autres salué le courage des membres du CEP et les a assurés que l’Éxécutif ne va pas s’immiscer dans leur champ de travail. Par conséquent, ils travailleront en toutes quiétude et indépendance.

En outre, il croit que le pays doit enfin faire un bond en avant après ses multiples péripéties. Aussi, il appelle les membres du CEP à faire preuve d’impartialité et d’honnêteté dans la manière dont ils vont conduire la politique de leurs missions.

In fine, le Chef de l’État exhorte la police nationale d’Haïti et le ministère de la sécurité publique de prendre toutes dispositions nécessaires pour sécuriser les membres de ce corps. Lesquelles personnalités qui font déjà état de menaces de la part d’une bonne frange mécontente de la population haïtienne.

Pour information, l’installation a eu lieu sans que les membres aient prêté serment. Car les juges de la Cour de Cassation ont brillé par leur absence.

Par delà, quelles sont les provisions légales dudit conseil ? Et, pendant combien de temps ce conseil pourra-t-il tenir face aux désaccords prononcés de la population haïtienne ?

Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT
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