La mise en application de la circulaire 114-2 relative aux transferts publiée par la Banque de la République d’Haïti (BRH) continue à défrayer la chronique dans le pays. En effet, les sous-agents de transfert réclament le retrait sur toute la ligne de cette mesure.

À cet effet, ils ont décidé de suspendre leurs activités depuis environ une semaine et ont marché pacifiquement ce mercredi pour afficher leur mécontentement.

En fait, ces agents estiment que ce sera un véritable déficit pour eux. Car, à côté du fait qu’ils doivent rembourser les transferts en monnaie nationale (gourde), il leur est aussi exigé de le faire selon le taux de référence de la BRH. En plus, ils changeront ces dollars aux banques qui, elles, appliquent des taux inférieurs à la Banque des banques. Ainsi, les sous-agents seront les grands perdants de cette nouvelle disposition.

En outre, selon le président de l’Union Nationale des Sous-agents de transfert d’Haïti (UNATHA), les sous-agents ne sont pas là pour entrer en bras de fer avec les responsables s’ils veulent régulariser le marché de change. Mais, cela ne doit non plus se faire au détriment d’un groupe, déjà défavorisé, les sous-agents. Intervenant sur les ondes de Magik9, il estime qu’il n’y a rien de ces mesures qui soit favorable à la classe moyenne.

Plus loin, Pierre Renel croit que c’est à la Banque centrale de prendre les dispositions nécessaires pour alimenter les banques en dollars dans le but de verser les transferts en monnaie initiale.

Au final, le président de l’UNATHA a affirmé que leur arrêt de travail se poursuivra jusqu’à ce qu’on débouche sur une solution réelle.

Par ailleurs, voyant combien la tension monte vis-à-vis de la circulaire 114-2 de la BRH, à quoi peut-on s’attendre comme solution dans les jours à venir ?

Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT
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