Tué et brûlé, la famille de l’agent de l’USGPN, Décilien Gabo, crie son désespoir et réclame JUSTICE et RÉPARATION – AZ-INFOS
C’est définitivement une société haïtienne malade dans tous ses compartiments. En effet, alors qu’il a été tué et brûlé vif par des bandits armés depuis le 03 mars dernier, l’agent de l’Unité de Sécurité Générale du Palais National (USGPN), Décilien Gabo a laissé une famille en détresse qui se lance en quête d’explication, justice et réparation.
Joint au téléphone par la rédaction d’AZ-INFOS TGV, son fils de 24 ans, Joël Gabo, a fait savoir que son père, policier de son état, a été attaqué non loin de Portail par des bandits lourdement armés alors qu’il revenait d’une banque commerciale. Cherchant secours, il était allé se réfugier au Sous-Commissariat de Saint-Joseph, mais ses frères d’armes l’ont livré aux malfrats. Avides de sang, ils l’ont tué et l’ont incendié.
À cet effet, la famille questionne le silence de l’État, particulièrement l’institution policière et le Palais national sur la disparition de cet agent de 56 ans. Qui a laissé derrière sa femme et ses huit (8) enfants dont les deux plus petits âgés de 9 et de 7 ans.
La famille qui habite à Village Solidarité ne sait à quel saint se vouer. C’est donc la désolation totale depuis tantôt un mois.
En outre, Joël Gabo a fait savoir que la famille réclame JUSTICE et RÉPARATION, car son père était un homme brave et honnête qui servait la République.
À cela, étonnant et crapuleux de voir combien les autorités se taisent sur la mort de ce policier, ce citoyen qui servait le palais national.
D’un geste de considération, la famille réclame que les autorités concernées entendent son cris de détresse qui ne lance que : « JUSTICE ET RÉPARATION « , »JUSTICE ET RÉPARATION » et « JUSTICE ET RÉPARATION « .
Ainsi, quand cessera-t-on de banaliser la vie en Haïti ?
Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT
t.chrismann05@gmail.com