Aussi ahurissant que cela puisse être, l’insécurité continue à battre son plein dans le pays. En effet, tout au long de cette semaine les habitants de Martissant et de Fontamara sont contraints d’abandonner leur domicile. Des gangs armés s’affrontent à sang pour le contrôle de territoires; déjà des victimes et des maisons incendiées sont à signaler.

Les cris perçants viennent de partout pour dénoncer la situation qui prévaut actuellement à l’entrée Sud de la Capitale haïtienne. Sur des images faisant le tour des médias sociaux, on peut remarquer : parents, nourissons et enfants à pied d’œuvres pour s’échapper de l’escadron de la mort qui arrive à pas de géant.

Au fait, sans destination fixe, sans secours et sans espoir, ils avancent avec l’idée de trouver un point de chute favorable.

Entre autres, des habitants sont déjà massés sur la place de Fontamara, ne sachant à quel saint se vouer. Alors qu’au niveau du Gouvernement de fait d’Haïti, il ne respire que référendum et élection.

À cela, comment est-ce qu’un Pouvoir peut-il se permettre d’être si désobligeant aux cris de détresse de son peuple ?

Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT
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