L’ancienne première dame de la République d’Haïti, Martine Moïse, s’est livrée au journal américain, New York times, cette semaine, sur l’assassinat de son époux, Jovenel Moïse. Ainsi, elle a profité pour faire passer ses intentions de se porter candidate à la prochaine présidentielle haïtienne.

En effet, moins d’un mois après la mort de son mari, Martine n’a pas tergiversé en ce qui a trait à ses envies de remplacer Jovenel Moïse au palais national. Elle dit vouloir continuer les chantiers laissés par son mari.

En outre, concernant la scène macabre du 7 juillet 2021, elle a révélé n’avoir vu que les bottes des mercenaires et qu’elle était atteinte d’un projectile au bras droit; et les assassins pensaient qu’elle était morte. Mais tel n’en a pas été le cas.

Cependant, aucune chance n’a été laissée à l’ancien chef d’État qui a été criblé d’environ sept (7) projectiles.

En guise de rappel, Martine Moïse est visée par la justice haïtienne dans le dossier de l’assassinat du bâtonnier Monferrier Dorval et du dossier Dermalog où elle avait signé des contrats avec cette firme étrangère au nom de l’État, sans titre ni qualité. D’autres en plus, ce contrat n’avait pas obtenu avis favorable de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA).

En effet, qu’en sera-t-il de ces accusations ? Par-delà, sera-t-elle la grande bénéficiaire du crime odieux de son mari ?

Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT
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