La Journée mondiale de la santé mentale, célébrée le 10 octobre, est l’occasion de réfléchir et de discuter des stratégies et plans de prévention, de protection et de traitement en matière de troubles mentaux. 

Cette journée se veut non seulement une piste de réflexion et de bilan mais aussi une journée de prise d’engagement par tous les acteurs concernés pour relever les défis auxquels nous devons ensemble faire face pour rendre accessibles, les soins de santé de qualité.

Il existe pour l’heure une nette augmentation des signes de répression, d’anxiété au niveau de la population et un pourcentage considérable de patients ayant des pensées suicidaires selon les données fournies par les responsables de l’Unité de Santé Mentale (USM) et de la Direction d’épidémiologie , des Laboratoires et de la Recherche en Haïti. 

À rappeler que la croissance des signes de dépression serait dûe à la fois à l’épidémie de la Covid-19 et la situation sociopolitique et économique du pays.

Parmi les principaux facteurs responsables de cet important déficit de traitement, on trouve le manque de connaissances sur la santé mentale, la stigmatisation, la rareté des ressources et l’insuffisance des capacités permettant de mener des interventions efficaces ayant un bon rapport coût-efficacité.

Célébrée cette année autour du thème : le respect des droits ; cette journée consacrée à l’éducation et à la sensibilisation du public envers la santé mentale contre la stigmatisation, a été célébrée pour la première fois en 1992.

Smith PRINVIL