Le gouvernement haïtien a revu le salaire minimum à la hausse dans tous les secteurs d’activité. Une note officielle a été publiée le lundi 21 février 2022. Cette hausse dépasse les propositions du Conseil Supérieur des Salaires (CSS). Suivons les détails :

Les ouvriers de la sous-traitance vont passer de 500 gourdes à 685 gourdes. Ce segment comprend les industries d’assemblage et les industries manufacturières tournées vers l’exportation. Ils réclamaient 1500 gourdes de salaire minimum.

Le segment A est passé à 770 gourdes. Il compte les les banques, les maisons de transferts, les sociétés d’assurance. Ce segment comprend aussi les champs d’activité privés tels : institutions scolaires, universités, centres de santé et cabinets de médecins.

Le segment B recevra 615 gourdes de salaire minimum. Ce secteur regroupe les entreprises de location, les bâtiments et travaux publics, les entreprises de location de matériaux de construction, les quincailleries et autres.

Le segment C, qui regroupe les petits commerces (en détail) à l’exception des supermarchés, agriculture, l’élevage, pêche, sylviculture, bijouterie, magasins des produits cosmétiques et la presse communautaire, est passé à 540 gourdes de salaire minimum.

Ceux qui évoluent au niveau des agences de sécurité privées et les entreprises de distribution de produits pétroliers percevront 615 gourdes. Les personnels de service à domicile recevront 350 gourdes.

Pour le segment qui comprend les écoles professionnelles et les institutions de santé privées dont le nombre d’employés excède 10, le salaire minimum est de 615 gourdes.

Des ajustements pas nécessairement à la hauteur des exigences des ouvriers de la sous-traitance. Ils ont promis de poursuivre leur mobilisation tout au long de la semaine. Ils réclament 1500 gourdes de salaire minimum. Cette augmentation est entrée en vigueur dès le lundi 21 février 2022.

Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT