L’Assemblée générale des Nations Unies ont suspendu la Russie du Conseil des droits de l’Homme le jeudi 7 avril 2022. Cette résolution est survenue en raison des atteintes flagrantes aux droits de l’Homme et au droit international humanitaire constatées depuis l’invasion de l’Ukraine.

En guise de déclaration, le président russe Vladimir Poutine a dit regretter cette suspension, mais a averti que Moscou va continuer à défendre légalement ses intérêts. « Nous en sommes désolés et nous continuerons à défendre nos intérêts par tous les moyens légaux et à nous expliquer », a déclaré son porte-parole, Dmitri Peskov, via la chaîne britannique Sky News.

Pour le ministère des affaires étrangères russes, cette suspension est illégale et comprend des motivations politiques. Ce ministère croit que cette décision ne vise qu’à punir ostentatoirement un État membre souverain de l’ONU qui mène une politique intérieure et étrangère indépendante.

Des sanctions économiques considérables ont été émises à l’encontre de la Russie. Néanmoins, le Kremlin continue à pousser pour le respect des droits, de l’indépendance et de la souveraineté de son pays. Il a déclaré qu’il va poursuivre sa lutte.

Chrismann Jean-Jacques TOUSSAINT