Une vingtaine de personnes sont déjà mortes dans le conflit armé opposant le gang « Gran grif » à celui du nommé Jean Denis à Petite-Rivière de l’Artibonite. Un bilan du Collectif Défenseurs Plus qui va jusqu’au jeudi 21 juillet 2022.

Les jours se passent et se ressemblent en Haïti. Les gangs armés font parler la poudre un peu partout. En effet, le Collectif Défenseurs Plus a déjà recensé plus d’une vingtaine de morts dans le cinglant combat entre les hommes de Gran grif et ceux de Jean Denis, à Petite-Rivière de l’Artibonite, allant jusqu’au jeudi 21 juillet 2022. Selon des informations recueillies du co-directeur, Antonal Mortimé, par JUNO7.

Selon cet organisme de droits humains, les victimes ont été mutilées à coup de machette et brûlées. Parmi ces gens, se retrouvent des bandits et des membres de la société civile. Une situation que Antonal Mortiné a déploré.

Ce combat a de lourdes conséquences sur la vie de chaque jour des riverains. Les paysans ne peuvent pas vaquer librement à leurs activités. Les jardins, les marchés publics et les dépôts sont pour la plupart du temps fermés. La vie des citoyens devient de plus en plus difficile.

Un conflit armé qui s’ajoute sur de nombreux autres qui ont lieu ces derniers jours à Port-au-Prince. Martissant, Cité-Soleil, Croix-des-Bouquets et récemment Pernier, entre autres, sont des zones frappées de plein fouet par les conflits meurtriers entre des gangs armés.

Un état de fait qui doit interpeller l’État haïtien. Le gouvernement est appelé à agir contre ces hommes qui terrorisent la paix publique. Ainsi, Antonal Mortimé a invité la population haïtienne à prendre son destin en main en soufflant le vent de la mobilisation pour forcer les dirigeants à endosser leurs responsabilités.

𝐶𝒉𝑟𝑖𝑠𝑚𝑎𝑛𝑛 𝐽𝑒𝑎𝑛-𝐽𝑎𝑐𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑇𝑂𝑈𝑆𝑆𝐴𝐼𝑁𝑇