Déploiement d’un corps de sécurité étranger dans le pays : Ariel Henry et consorts se mouillent – AZ-INFOS

Le premier ministre haïtien, Ariel Henry et ses collaborateurs ont demandé aux Organisations des Nations-Unies de diligenter un corps de sécurité étranger sur le territoire national. Une résolution survenue à la suite d’un conseil des ministres tenu le jeudi 6 octobre 2022. Le document y relatif a été publié ce vendredi 7 octobre dans le journal officiel du pays, le Moniteur.
Une décision motivée par le blocage des terminaux pétroliers par des gangs armés; le phénomène dit « peyi lòk » entraînant la paralysie systématique des activités économiques dans le pays et même la reprise des activités scolaires. Des situations qui mettent le pays à bord d’une crise humanitaire imminente.
Fort de tout cela, le gouvernement ne compte pas rester les bras croisés. Il a invité des forces étrangères à lui venir en aide pour faciliter la reprise desdites activités. Le chef du gouvernement et ses collaborateurs ont sollicité le déploiement d’une force de sécurité en quantité suffisante, peut-on lire.
Une décision pas bien vue par une bonne frange de la population haïtienne qui n’a pas hésité à traiter les signataires du document de « Conzé », autrement dit de traitres. Ces gens se basent sur la constitution haïtienne du 29 mars1987qui consacre Haïti comme un pays souverain.
Il n’est que d’attendre la réponse des Nations-Unies à la suite de cette sollicitation du gouvernement haïtiens.
𝑪𝒉𝒓𝒊𝒔𝒎𝒂𝒏𝒏 𝑱𝒆𝒂𝒏-𝑱𝒂𝒄𝒒𝒖𝒆𝒔 𝑻𝑶𝑼𝑺𝑺𝑨𝑰𝑵𝑻