La crise d’essence qui persiste dans le pays n’est pas sans conséquence. En effet, la Banque Mondiale en Haïti a informé le grand public quant à sa décision de fermer ses portes pour une période de trente jours et d’évacuer son personnel à l’extérieur d’Haïti. Décision actée depuis le 14 octobre, mais la note y relative a été publiée le 18 octobre 2022.

« La Représentation de la Banque Mondiale en Haïti présente ses compliments aux Ministères sectoriels, Agences des Nations Unies, aux Missions Diplomatiques accréditées en Haïti et aux Organisations Internationales. Elle a l’honneur de porter à leur connaissance qu’en raison de la crise sécuritaire et humanitaire aigüe provoquée par le blocage du terminal pétrolier de Varreux entraînant la paralysie du pays, le personnel du bureau en Haïti a été évacué en dehors du pays, en conséquence de quoi le Bureau de la Banque Mondiale en Haïti est temporairement fermé pour une période de trente jours à compter du 14 octobre », peut-on lire à travers la note.

En outre, ils ont fait savoir que Monsieur Laurent Msellati va continuer à assurer son rôle de Représentant des opérations de la Banque Mondiale en Haïti à distance. Par ailleurs, ils ont assuré que l’équipe est restée organisée pour la mise en œuvre du programme.

Une situation catastrophique qui continue à mettre à nu l’incapacité des dirigeants haïtiens. Le Terminal Varreux, principal distributeur des produits pétroliers en Haïti, est bloqué depuis environ un mois par des bandits armés. Les autorités concernées n’arrivent jusqu’à présent à venir à bout de ce problème.

Entre-temps, les activités sont paralysées : l’école, l’hôpital, le commerce et autres. Haïti est à bord d’une crise humanitaire sans appel. Des voix s’élèvent un peu partout, mais la crise demeure entière. Les citoyens continuent à manifester dans les rues pour réclamer la démission du premier ministre en place, Ariel Henry et de meilleures conditions de vie.

𝐶𝒉𝑟𝑖𝑠𝑚𝑎𝑛𝑛 𝐽𝑒𝑎𝑛-𝐽𝑎𝑐𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑇𝑂𝑈𝑆𝑆𝐴𝐼𝑁𝑇