Les trois grands défis de la formation à distance en Haïti, le professeur Attié s’explique – AZ-INFOS
Il n’est plus un secret pour quiconque de cette ère moderne que l’apprentissage en passant par les écoles primaires aboutissant jusqu’à l’université, école professionnelle, passe aussi bien par la mise en place d’une technologie adéquate relative à ces dernières.
Et de telles infrastructures permetteront de conserver sans janotisme l’ininterruption de la transmission du savoir, surtout en temps de désastre naturel ou de pandemie qui certaines fois oblige les portes des écoles, universités à rester fermées. En Haïti cependant, les constats jetés sur de nombreux établissements scolaires et universitaires montrent les difficultés de ces organes du savoir à s’accomoder aux projets technologiques, selon l’explication du professeur Patrick Attié, avant de relater les trois défis servant de paralysie à l’assise de la formation à distance en Haïti.
En ce qui nous concerne, maintes fois que nous essayons d’insérer un projet technologique au sein de nos établissements dépositaires du savoir, on bute aux problèmes d’infrastructures à différents niveaux de complication et de solutions. D’abord, le premier problème, c’est l’énergie ou la pénurie d’électricité. C’est un problème majeur. On a remarqué, jusqu’à ce que les problèmes énergétiques deviennent des chose auxquelles on s’habitue, que réellement l’énergie est un énorme intrus à l’accessibilité des contenus à distance, souligne le professeur Attié.
Ensuite, le deuxième problème, c’est le matériel. Tous les étudiants n’ont pas les moyens de se disposer d’un ordinateur. Pour Patrick Attié, pour arriver à maintenir une formation à distance, il faut non seulement qu’il y ait du matériel chez les étudiants, mais aussi il faut qu’on investisse dans les campus à cet effet et mette en place des systèmes d’informations à distance au top niveau, avec un système d’accessibilité performant, conseille Patrick Attié.
La connectivité en étant le troisième problème à la formation à distance du pays, peut être résolu par l’utilisation d’équipements à contenus permettant à l’étudiant de travailler chez lui sans avoir besoin de se connecter à l’internet, avance enfin M. Attié
Lanez DUVERSAINT